Le but de ce campus est de favoriser une relation interactive entre enseignants et étudiants, tout en déployant des plateformes de technologies modulaires pour la production et la diffusion des savoirs par les TIC. Inauguré ce mardi conjointement par le recteur de l'université Mentouri (UMC), et par celui de l'Agence universitaire de la francophonie (UAF), le campus numérique francophone (CNF) a dévoilé, hier, toutes ses facettes au terme de 18 mois de gestation consacrés essentiellement au choix du site devant l'abriter, à l'affectation des personnels et à la mise en place des équipements et matériels indispensables à son bon fonctionnement. Abrité dans des locaux flambant neufs du campus Ahmed Hamani de Constantine (communément appelé Zerzara), ce campus numérique permettra, selon Abdelhamid Djekoun, recteur de l'UMC, de relier entre eux plus de 750 universités et établissements universitaires de par le monde. Pour sa part, Hocine Hamdi, coordinateur du CNF, se félicitera de la concrétisation de ce projet cher au cœur de l'ensemble des étudiants et du corps enseignant, disant à ce propos: «Ce campus intègrera dans les pratiques pédagogiques ce que l'on appelle les nouvelles technologies éducatives (NTE) et facilitera le déploiement de formations ouvertes et à distance (FODA), et ce dans le but de favoriser une relation plus interactive entre enseignants et étudiants, tout en déployant au cœur des universités des plateformes technologies modulaires fonctionnant en réseau pour la production et la diffusion des savoirs par les TIC.» Troisième du genre en Algérie après celui d'Alger inauguré en 2006, et celui d'Oran opérationnel depuis octobre 2009, le campus numérique francophone de Constantine propose aux étudiants, d'après le pilote de ce projet, quatre espaces de travail: un espace de visioconférence, un espace dit nomade, composé de 24 postes en Wifi, un espace formation pourvu de 17 postes en Wifi et un espace FOAD (formation ouverte et à distance) composé de 8 postes. L'intégralité des équipements high-tech mis en place à ces différents niveaux a été assurée par l'Agence universitaire de la francophonie qui a mis dans l'escarcelle du CNF pas moins de 30 000 euros, en plus d'apporter, sur une période de quatre années, le savoir-faire de ses experts en la matière. Au-delà de ce laps de temps, nous précise le coordinateur de cette opération, le campus numérique devra voler de ses propres ailes.