Du nouveau dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ! Finis les problèmes de documentation, de recherches et de perfectionnement ! Un campus numérique sera opérationnel bientôt à l'Université des sciences et de la technologie de Bab-Ezzouar. En effet, l'accord de création a été signé, hier, au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique entre le recteur de l'USTHB et la directrice de l'Agence universitaire de la francophonie (auf). Le campus numérique basé à l'USTHB est un outil de recherche de formation via le net. Toutes les institutions francophones qui en font partie ont droit à une base de données scientifiques et technologiques. Enseignants et étudiants n'auront besoin que d'un micro pour accéder à d'immenses connaissances. “Le campus numérique est une formidable source de données scientifiques disponibles à travers un simple écran”, explique Mme Brooks. Et d'ajouter que des programmes de formation sont également dispensés à travers le net et des diplômes reconnus sont délivrés. Consciemment, la formation ou le perfectionnement sont assurés par des enseignants via l'écran. Les universitaires algériens peuvent, eux aussi, donner des cours ou expliquer des travaux de recherche. Selon le SG du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le campus numérique “est un appui à la réforme du secteur et à la mise en place du LMD”. D'autant que les défis du secteur sont énormes, “nous nous apprêtons à accueillir en 2008 plus de 1 million d'étudiants et à former pas moins de 25 000 enseignants dont 5 000 de rang magistral”. Le campus numérique francophone implanté à l'USTHB arrive à point nommé pour faciliter cette tâche. Le même projet sera lancé, dans les prochaines années, à l'ouest et à l'est du pays. Fondée à Montréal en 1961, l'Agence universitaire de francophonie est reconnue par l'Organisation internationale de francophonie comme l'opérateur direct en charge de la recherche universitaire et e l'enseignement supérieur. L'agence compte 526 membres répartis dans les pays francophones. À cela s'ajoute un réseau de 350 départements d'études françaises, d'établissements universitaires du monde entier. Les actions de l'agence sont destinées à faire progresser la solidarité et la coopération entre les établissements du Nord et du Sud. MALIKA BEN