Plus d'une soixantaine d'employés contractuels de l'établissement public de santé de proximité (EPSP) de Tazmalt, auxquels on a notifié leur fin de contrat depuis le début du mois en cours, menacent de fermer l'ancien hôpital d'Akbou, principale structure rattachée à cet EPSP. «Si aucune mesure n'est prise pour nous réintégrer dans nos fonctions, nous passerons à l'action», menace un agent, chauffeur de son état depuis plus de 5 ans. «Par nécessite de service, je n'ai même pas pris de congé annuel et je n'ai pas été payé en conséquence. Aujourd'hui, on nous remercie par une simple décision de notification» se plaint-il. Il s'interroge sur son sort et celui des dizaines de chefs de familles dont certains étaient en congé annuel et d'autres en congé de maladie au moment de leur licenciement. Ce qu'ils considèrent être «contraire à la loi». Des infirmiers conventionnés sont aussi concernés par cette décision. «Des structures de santé seront fermées en conséquence, telles que les salles de soins de Tifrit, Ighil Oumced et de Chellata», dira un cadre exerçant au niveau de l'ancien hôpital d'Akbou. Les responsables du secteur ont motivé ce licenciement, selon les employés concernés, par la mise de la gestion de l'établissement sous le contrôle financier. Au terme de la réunion ad hoc tenue à la DSP de Béjaïa le 11 avril dernier, les directeurs des EPSP ont été instruits par la tutelle de renouveler les contrats pour une période de deux mois pour l'ensemble des agents. Ces contractuels ont déjà fait l'objet de fin de contrat le 31 décembre dernier avant que le premier responsable du secteur de la wilaya n'intervienne pour renouveler leurs contrats pour une durée de 3 mois.