-En quoi consiste votre travail ? Notre travail consiste avant tout à conseiller et accompagner les entreprises désireuses d'avoir recours à internet comme média de communication, et ce, à travers les divers services de e-marketing que nous proposons, des services alliant e-marketing direct type e-mailing, smsing vers des solutions publicitaires et de la diffusion de publicité en ligne et des dispositifs - à cet effet nous gérons la publicité de près de 35 sites internet algériens- ainsi qu'un service de veille marketing : monitoring et e-réputation. -Quels sont les avantages de la e-communication ? Internet connaît une croissance fulgurante ces dernières années, le nombre d'internautes est passé de 1,5 million en 2005 à plus de 6,1 millions en 2010. De plus, la Toile algérienne a vu naître une multitude de sites internet variés. Tous ces facteurs ont fait et poussé les internautes à s'intéresser de plus en plus au média internet. Contrairement aux autres médias classiques, le média internet offre de réels avantages pour les annonceurs. Primo, il s'agit de l'interactivité, dans le sens ou l'internaute ne va plus à l'information mais c'est l'information qui va vers lui, l'internaute a accès à toutes sortes d'informations en un seul clic sans avoir à se déplacer. Secundo, de la mesurabilité ; internet est ainsi le seul média qui permet et propose le plus facilement des éléments d'analyse quantitatif. Tertio, le faible coût qui, contrairement aux autres médias, les coûts de réalisation et de diffusion sont largement moins onéreux. Et enfin internet offre une possibilité de ciblage fin et précis. Aujourd'hui, les plus grandes entreprises consacrent environ 5% de leur budget de communication via internet, ce qui reste inférieur à la moyenne internationale qui est de 15%. Néanmoins, l'évolution des investissements publicitaires sur internet est de 104% de 2009 à 2010 ,il faut dire qu'il était de zéro il y a quelques années. -Les sondages d'opinion via le net sont nouveaux. Quelles en sont les contraintes ? En Algérie, il n'existe pas encore de sondage via internet et cela pour des raisons de représentativité de l'échantillon. Le plus grand problème des sondages en ligne est la non-représentativité, en effet la population internaute en Algérie ne correspond pas à la population réelle. En Algérie, internet est composé essentiellement d'un jeune public «une tranche d'âge allant de 15 à 35 ans», toute la population n'est pas connectée d'ailleurs. La population rurale et les personnes âgées sont malheureusement écartées, contrairement en Europe où ils bénéficient d'un grand taux de pénétration et où même les personnes âgées surfent sur internet. -Vous avez parlé d'une étude sur le e-marketing. Peut-on en connaître les détails ? L'étude webdialna vague 3 a été initiée par l'agence Med&com en collaboration avec Idéatic en juin 2010. Le principal objectif de cette étude est de décrypter les usages et perceptions des internautes algériens afin de déterminer le profil type de l'internaute algérien : qui est-il, que fait-il et pourquoi se connecte-t-il. Le sondage a été publié sur 32 sites algériens et a été réalisé auprès de 18 064 internautes.Cette étude a également été réalisée sur facebook afin de connaître le profil du facebookeur algérien, il est à noter que facebook connaît un grand engouement en Algérie, le nombre d'inscrits est passé de 1, 1 million en juillet 2010 à 2 millions d'inscrits aujourd'hui. L'Algérie est passée aussi de la 62e place du classement mondial du nombre d'inscriptions à facebook à la 52e place.