Les Projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) connaissent un rythme de réalisation plutôt satisfaisant dans la wilaya de Aïn Defla, selon des sources émanant du secteur de la Conservation des forêts. L'optimisme affiché par les responsables est justifié par le taux de réalisation des différents projets initiés, depuis l'année 2008, pour améliorer les conditions de vie des populations rurales, a indiqué la même source. Pour rappel, un programme spécial, entamé en 2008, avait en charge l'attribution de 10 000 unités d'élevage à travers les trente-six communes que compte la wilaya de Aïn Defla. Au total, quelque 1250 bénéficiaires ont été recensés pour recevoir divers modules : apiculture (400 unités), élevage bovin (375), ovin (400) et caprin (75). Le taux de réalisation de ce programme, d'un montant de 255 150 000 DA, est de l'ordre de 94%. 220 projets de proximité à réaliser pour la période 2009-2014 se poursuivent dans de bonnes conditions, nous dit-on. Aussi, pour l'année 2009, le programme avait permis l'attribution de 953 modules avec un taux de réalisation de 100%. S'agissant de l'année 2010, une cinquantaine de PPDRI sont encore en cours de réalisation au niveau de 27 communes, où l'on signale 408 unités d'élevage à attribuer. A signaler que plusieurs secteurs sont mis à contribution pour réussir ces programmes de lutte contre la précarité en milieu rural. Dans ce cadre, il a été dégagé une enveloppe de plus de 39 milliards de dinars, à l'effet d'entreprendre des opérations relatives à l'amélioration foncière (200 ha), l'arboriculture (1356), ainsi que l'ouverture de pistes et la réhabilitation de routes sur près de 63 km et il reste 83 PPDRI à réaliser avant l'année 2014. Cette donne ouvre la possibilité aux décideurs à l'échelle locale d'œuvrer pour la création d'autres périmètres si les besoins s'en font ressentir. Des efforts supplémentaires s'avèrent donc nécessaires afin d'inciter davantage les populations déplacées à retourner dans leur village d'origine. Dans ce chapitre, la même source fait état de plusieurs cas de retours enregistrés en 2008 au niveau des localités de Oued El Had et Sidi Aomeur situées dans la commune de Arib (nord du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla) et de Timixiouine, relevant de la commune d'El Mayenne (extrême sud-ouest), où l'on signale le retour d'une cinquantaine de familles. En revanche, d'autres zones d'habitation peinent à se repeupler, à l'image de la commune de Belaâs, une région enclavée sur les hauteurs de l'Ouarsenis où l'on attend toujours le retour de plus de 154 familles. D'autres localités situées à l'est, au sud et à l'ouest de la wilaya demeurent encore désertées par les populations ayant fui l'insécurité durant les années de terreur, en dépit de programmes dont elles ont bénéficié au titre des PPDRI dans les domaines de l'habitat, de la santé et de l'éducation.