L'affaire a trait à la «conclusion de contrats non conformes au code des marchés publics dont ceux attribués sous le sceau de l'urgence au gré à gré, dilapidations, faux et usage de faux». Le juge d'instruction de la deuxième chambre près le tribunal de Tiaret a entamé l'instruction du dossier «Algérie télécom» dans lequel sont impliquées quatorze personnes parmi lesquelles le directeur de l'unité opérationnelle, des sous-directeurs dont celui d'«Actel» et des employé (es) de l'entreprise. Le magistrat en charge de ce dossier n'a pas accédé au vœu du procureur de mettre sous mandat de dépôt les prévenus poursuivis en vertu des articles 26 et 29 de la loi contre la corruption entre autres. Selon certaines sources au fait du dossier, l'affaire a trait à la «conclusion de contrats non conformes au code des marchés publics dont ceux attribués sous le sceau de l'urgence au gré à gré, dilapidations, faux et usage de faux». Certaines opérations remontent à 2007 mais régularisés en 2009. Une procédure qui fait nourrir des supputations. Au-delà du caractère délictuel que pourrait revêtir l'accusation, le déclenchement de l'affaire aurait été instigué par des lettres anonymes dont celles parvenues à la tutelle. Mission d'enquête Instruite sur décision du procureur, l'affaire a valu une longue enquête par la police judiciaire et a trouvé son prolongement chez le magistrat qui vient d'auditionner un premier groupe alors que le second devait comparaître hier. Il y a quelque temps, une lettre anonyme rédigée par des employés, s'estimant lésés, est au ministère et une mission d'enquête fut aussitôt mise sur pied. Celle-ci n'a pas encore rendu ses conclusions. Pis, ceux soupçonnés de l'avoir instiguée sont mis à l'index. Une trentaine de témoins seraient aussi concernés par cette affaire dans le cadre de son instruction. Le premier responsable de l'UOT, Ingénieur de formation, joint hier par téléphone, «trouve que cette affaire est montée de toutes pièces», car a-t-il soutenu lors d'une entrevue antérieure «les chiffres sont là pour illustrer ma bonne gestion depuis que je fus désigné à Tiaret».