La finance islamique sera le thème d'un colloque national qui se tiendra le mois prochain à Oran. Organisé du 8 au 10 par la Faculté des sciences économiques, des sciences de gestion et des sciences commerciales de l'Université d'Oran sous le thème «Les financements alternatifs : quelles opportunités pour l'économie algérienne ?», la rencontre verra la participation de nombreux économistes. Plusieurs communications sur «La résurgence des crises financières internationales», «Les politiques de réduction de l'endettement», «L'importance systémique des banques islamiques» et «La gestion financière comparée des risques», seront débattus par des experts et des chercheurs en sciences économiques. Parallèlement au colloque, il est prévu la tenue des journées doctorales les 9 et 10 mai. Lors des ces journées doctorales, il sera question de débattre du «Besoin de financement sans cesse croissant qui a poussé les pays émergents à rechercher des opportunités de financements diverses». L'Algérie est devenue une terre de prédilection au Maghreb pour les banques islamiques avec la présence d'Al Baraka Banque depuis 1999. Depuis les années 70, la finance islamique vise à développer une forme bancaire conforme aux principes de la charia. Elle représente plus de 700 milliards de dollars d'actifs gérés dans le monde selon les principes de la sharia et enregistre une croissance de plus de 15% sur les dix dernières années. Aujourd'hui, 37 institutions financières opèrent en Afrique pour une population musulmane de 412 millions d'habitants.