Les citoyens de la commune de Maâtkas, chef-lieu de daïra, ne décolèrent pas quant à l'état dégradé de leur route qu'ils empruntent quotidiennement. Depuis des années, cette voie reliant la commune de Maâtkas à celle de Souk El Ténine sur une distance de 3 km est en nette dégradation. Le passage du réseau gaz naturel en a rajouté son lot de dégâts en rétrécissant sensiblement la majeure partie de la chaussée. Sur cette route, parsemée de trous béants, gênant sérieusement la circulation automobile, le trafic routier s'avère difficile et dangereux à la fois. Les chauffeurs de fourgons de transport public, ses principaux usagers au quotidien, en sont les plus pénalisés. Ce tronçon routier, plaque tournante des communes du sud de wilaya de Tizi Ouzou, est intensément utilisée par les citoyens pour rejoindre les communes avoisinantes comme Béni Zmenzer, Ait Abdelmoumène et Mechtras en ralliant les Ouadhias et Boghni. Comme elle est l'unique liaison reliant les deux communes de Maatkas et de Souk El Tenine, indique un transporteur par fourgon, «j'y fais la navette matin et soir depuis six ans. C'est vraiment un cauchemar. Tout ce que je gagne en deux semaines en y assurant des dessertes, je le dépense souvent en un jour dans les réparation et l'achat de pièces détachées usagées de mon fourgon ; je refais souvent la suspension, les caoutchoucs du train avant, abîmés à cause des divers ralentisseurs et les crevasses béantes parsemant la chaussée, rétrécie, de surcroît, de part et d'autre», regrette encore ce transporteur.