Réagissant aux accusations que lui a portées un membre de l'assemblée générale de la mutuelle nationale des travailleurs de l'éducation et de la culture (Munatec), lors d'une conférence de presse relatée dans ces mêmes colonnes, l'ex-membre de cette même assemblée, Tahar Ziregue, a écrit à notre rédaction une lettre dans laquelle il réfute et rejette toutes ces accusations. «Ce sont de fausses déclarations. Il m'accuse en réponse au rassemblement que j'ai organisé avec d'autres membres de la Munatec devant la maison de l'enseignant de Batna et qui a été largement couvert par la presse. Une enquête a été diligentée par les services de sécurité suite à ce rassemblement dans le déroulement des travaux de réhabilitation de la maison de l'enseignant de Batna, sachant que Maâche Ismail est le délégué chargé des dépenses et du suivi des travaux comme il est le président de la commission nationale du contrôle bien que la loi ne permette pas d'associer la gestion au contrôle », précise Tahar Ziregue. A une question relative à son accord donné pour la réception des travaux, notre interlocuteur se défend en déclarant que son souci est d'abord d'éviter l'arrêt du chantier. « J'ai signé des procès-verbaux relatifs à la réception des travaux pour ne pas entraver le cours des travaux et pour que la maison de l'enseignant soit rouverte. Mais j'ai écrit à la tutelle à plusieurs reprises pour me renseigner sur les travaux, et il n'y a pas eu de réponse », a-t-il répondu. Concernant l'affaire du cachet falsifié, cette accusation n'a aucun fondement, toujours selon Ziregue. «Je suis membre de la commission des lois, l'information et la formation, élu en toute confiance par les membres de la Munatec de Batna, mon cachet ne peut être que légitime », a-t-il conclu. Pour rappel, Maâche avait annoncé lors de la conférence de presse, que la Munatec allait ester en justice Ziregue, sans pour autant passer à l'acte, à ce jour.