Cette embellie semble révolue puisqu'à la direction de la santé, ces puits ne sont pas vus d'un bon œil. On craint qu'ils ne deviennent des sources de contamination aux MTH. À la faveur de l'érection d'un système de lagunage des eaux domestiques de Stidia, de nouveaux agriculteurs se sont précipités sur les terres de l'ex-DAS Si Ayache adjacentes, - auparavant réservées à la viticulture - pour en faire des champs de maraîchages. C'est ainsi qu'à l'exception de la saison hivernale, durant 8 mois de l'année, ce sont d'interminables champs de tomates, de concombres, de courgettes, d'aubergines et de poivrons qui s'étalent des deux côtés de la RN11. Jadis réservées à l'agriculture en sec, ces terres ont été fertilisées grâce à la disponibilité sans limite des eaux usées que les nouveaux fellahs vont chercher en creusant d'innombrables puits dans la proximité immédiate de la lagune. Cette embellie semble révolue puisqu'à la direction de la santé, ces puits ne sont pas vus d'un bon œil. On craint qu'ils ne deviennent des sources de contamination aux MTH. C'est pourquoi, l'ensemble des 24 puits recensés ont été déclarés indésirables et leurs propriétaires ont été mis en demeure de les enterrer.Seuls 13 puits auraient ensevelis, de nombreux fellahs refusant catégoriquement de se plier aux injonctions de la DSP. Entrés en activité depuis plus d'une décennie, ces puits ont fait le bonheur et la fortune de ces locataires tous originaires de la région de Damous, pratiquant une agriculture ancestrale dans ses techniques mais très moderne de par les intrants utilisés.