Le siège de l'APC de Bouhatem pris d'assaut La commune de Bouhatem, au sud-ouest de Mila, a renoué, hier, avec les mouvements de protestation. Des dizaines d'habitants de mechta Boukhettala ont assailli la mairie pour exiger des autorités concernées la réalisation d'un réseau d'AEP. Les responsables locaux ont rallié le lieu de la grogne et engagé sans succès des pourparlers avec eux. Au moment où nous mettions sous presse, des sources concordantes nous ont affirmé que le siège de l'APC est toujours sous le diktat des assaillants. La mairie de Hamala assiégée La contestation populaire reprend de plus belle dans la commune montagnarde de Hamala, après les événements du mois dernier. Hier, des centaines d'habitants ont fermé le siège de l'APC, revendiquant le départ du maire, affirment des sources locales. Kamel A., un citoyen contacté par téléphone, déclare que «le mis en cause a multiplié les brimades et les humiliations à l'égard de ses concitoyens ; nous exigeons son départ». C'est hier, alors que l'édile s'apprêtait à reprendre ses fonctions, que tout a basculé. En dépit des dénégations du maire, des informations insistantes soulignent que celui-ci aurait fait l'objet d'une mesure suspensive temporaire par la tutelle. «Les protestataires ont fait main basse sur l'institution pour empêcher leur vis-à-vis d'y accéder et de faire usage du véhicule de service», indiquent nos informateurs. Selon la version du P/APC, «ces troubles sont délibérément fomentés par un élu d'obédience FLN, qui n'aurait pas digéré la note de service du maire interdisant à ses co-élus l'utilisation des véhicules de service après les heures de travail».