De jeunes chômeurs ayant déposé des dossiers depuis 2006 pour l'octroi de prêts dans le cadre du dispositif «Quardh El Hassan» (entendre prêts pour le bienfait) que le ministère de tutelle a instauré ont été reçus à leur demande avant-hier par le directeur des affaires religieuses. Si les jeunes arguent eux «d'une situation confuse née depuis l'avènement de l'ancien directeur aujourd'hui emprisonné» et «le flou entourant cette opération de par la complexité de sa conduite», le responsable du secteur parle lui «de collecte insuffisante pour que «Quardh El hassan» puisse être distribué» non sans inviter les jeunes «à l'aider dans le domaine de la sensibilisation pour que les gens daignent contribuer». En attendant, ajoute ce responsable, nouvellement installé à Tiaret, «les demandeurs doivent fournir de nouveaux dossiers». Evoquer 2006 c'est stupide ! dira-t-il. 175 jeunes avaient souscrit pour rappel à ce dispositif de «Quardh El hassan» qui n'a jamais pu bénéficier correctement depuis son annulation, séance tenante par les jeunes en mars 2008 à la salle des conférences «Mustapha Mekki». Cinq années après son avènement «Quardh El Hassan» a plus que jamais besoin de vulgarisation, de souplesse mais aussi de transparence pour ne pas laisser place aux supputations. C'est d'ailleurs le vœu exprimé par les jeunes qu'on a rencontrés au lendemain de leur rencontre avec le premier responsable du secteur.