Des résidentes à la cité universitaire de jeunes filles Ziani-Lounès de Boumerdès se plaignent «des conditions de vie lamentables au sein de la résidence». Les problèmes soulevés par les étudiantes touchent pratiquement tous les volets: hygiène, restauration, loisirs, moyens pédagogiques. «Pour se faire servir son plat, l'étudiante passe en moyenne une heure de chaîne. En outre, la qualité de la nourriture laisse à désirer», clame une résidente.Sa copine enchaîne qu'il n'y a ni salle de lecture où l'on peut étudier dans de bonnes conditions, ni, encore moins, de bibliothèque. La salle existante est insuffisamment dotée en tables, affirment-elles, en se plaignant en outre des coupures récurrentes d'eau. «La plupart du temps, les robinets sont à sec, ce qui ne nous permet pas de prendre une douche à chaque fois que le besoin se fait sentir. C'est inadmissible ! Une résidence de jeunes filles doit être alimentée H/24 en eau courante», déplorent-elles, gagnées de dépit.