Les travailleurs de l'USTHB ont énuméré des revendications dans une plateforme commune, signée conjointement par les deux sections syndicales du Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap) et de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Les travailleurs de l'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediène (USTHB) comptent entamer une grève à partir de demain pour réclamer l'application de leur plateforme de revendications socioprofessionnelles. Les protestataires ont émis un préavis de grève à la tutelle expliquant ce choix par «le silence des instances compétentes» et le ministère de l'Enseignement supérieur devant les «différentes actions de protestation». Les travailleurs de l'USTHB ont, en effet, énuméré une multitude de revendications dans une plateforme commune, signée conjointement par les deux sections syndicales du Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap) et de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Les contestataires, qui ont organisé antérieurement plusieurs débrayages, réclament la révision des statuts particuliers des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l'enseignement supérieur avec l'«implication réelle» des vrais représentants des travailleurs. Comme leurs camarades de plusieurs universités, en colère eux aussi, les employés des différents services de l'USTHB demandent à ce qu'ils soient bénéficiaires de lots de logements sous différentes formes (sociaux, LSP…). Ils revendiquent, en outre, l'application d'un régime indemnitaire digne et la généralisation du droit aux heures supplémentaires de travail. Les deux syndicats insistent également sur la titularisation impérative de tous les contractuels et tous les fonctionnaires non encore intégrés. Ce front commun entre le Snapap et l'UGTA revient sur la question de l'insécurité au sein des universités, tant dénoncée par les étudiants, en réclamant l'intégration de tous les agents de sécurité dans le corps de garde universitaire.