La maison de la presse de Sidi Bel Abbès offre, depuis quelque temps déjà, l'image d'un édifice qui, faute d'entretien, est en proie à un délabrement continu. L'établissement, dont la création remonte à une dizaine d'années, n'a, cependant, subi aucune forme de réparation préventive qui sied précisément à une maison de presse (ravalement, travaux de réfection, maintenance, etc.). L'état calamiteux des installations sanitaires, accentué par l'aspect piteux de certains pans des murs intérieurs, et le carrelage visiblement bâclé, de diverses parties du sol, sont autant de signes évidents qui témoignent, si besoin est, de la situation déplorable dans laquelle est confiné l'édifice. À cela s'ajoutent la vétusté des installations électriques et les fréquentes perturbations des lignes «internet», sans oublier la précarité des conditions de travail auxquelles sont confrontés les journalistes en place qui, faute d'équipements adéquats (chauffage, climatisation, etc., grelottent en hiver et suffoquent en été.