Société Générale Algérie (SGA) a organisé, hier, une journée de rencontre avec les entreprises au Palais de la culture et des arts de Skikda. Cette rencontre a vu la participation de bon nombre de patrons et de chefs d'entreprise privées de Skikda et de Annaba, deux régions qui comptabilisent plus de 18 000 PME/PMI, avec des estimations de croissance pouvant atteindre les 10%. C'est apparemment cette densité du tissu économique, hormis le potentiel du pôle hydrocarbures, qui semble avoir encouragé SGA à lancer une véritable opération de séduction. C'est ce que confirme Ouzzani Hakim, DG adjoint, lors d'un point de presse tenu en marge de la journée. «Nous sommes présents à Skikda depuis juillet 2010 seulement et nous avons réussi à intéresser plus de 1000 clients particuliers et plus de 130 clients professionnels. Nous comptons ouvrir une seconde agence en 2013», dira M. Ouzzani. S'exprimant sur la position de SGA sur le marché bancaire algérien, il a indiqué qu'«en termes de dépôt, à titre d'exemple, la SGA tourne autour de 130 milliards de dinars alors que si on prend le critère de financement, il est de 230 milliards de dinars. Nous estimons par ailleurs que la part de l'ensemble des banques privées se situerait entre 13 et 15% tous critères confondus avec d'éventuelles variations». D'après le PDG de Société Générale Algérie, Gerald Lacaze, «le financement spécialisé, structuré et le leasing» contribuent à hauteur de 51% à la croissance de la banque. Les communicants citent, par ailleurs, le potentiel de la banque en relevant qu'elle dispose de «230 milliards de dinars d'encourt de trésorerie avec une approche de crédit destinée aux PME/PMI avoisinant les 90%».