L'association écologique Ecovolonterre de Beni Yenni organisera le 3 juin, un volontariat de nettoyage de la commune. A cette occasion, Ecovolonterre, par le biais de son président, Kamel Tirèche, invite tous les amis et les amoureux de la nature à prendre part à cet événement. Placé cette année sous le slogan : «Le volontariat communal pour une prise de conscience durable», Ecovolonterre, saison 2, vise à raviver la culture de volontariat, de civisme et à sensibiliser la population d'Ath Yenni à la préservation de l'environnement. Pour l'édition 2011, les organisateurs ont adopté un deuxième slogan : «Je participe». «Je participe à une initiative citoyenne, je participe à la préservation de mon environnement, je participe au développement durable de la commune. Tout est dans la phrase qui est significative à plus d'un titre», nous a indiqué Ali Bouras, membre de cette prometteuse association. Par cet événement, l'association Ecovolonterre envisage aussi de sensibiliser et d'initier la population aux notions de protection de l'environnement et du développement durable, et de faire de la commune d'Ath Yenni un exemple de salubrité. Elle se veut également un acte de préservation du patrimoine communal afin d'assurer sa bonne gestion. Pour rappel, l'année précédente, l'association a réalisé de nombreuses actions notamment dans la première édition du volontariat qui s'est déroulée du 2 au 4 juin 2010, où tous les grands axes de la commune ont été passés au peigne fin. Elle a effectué aussi l'achat et la mise en place de poubelles, l'élaboration d'un livret écogestes, l'organisation d'un forum régional sur le thème des déchets ménagers, l'organisation de sorties pédagogiques au profit des élèves de la localité, ainsi que la conception, par un groupe d'étudiants, de l'Ecole des beaux arts d'Azazga, d'œuvres d'art qui traitent le thème de l'écologie. Toutefois, toute transformation dans la culture écologique, qui instaure des valeurs universelles, dépendra du changement des comportements des individus. «L'écologie est aussi et surtout un problème culturel. Le respect de l'environnement passe par le grand nombre de changements comportementaux», dixit Nicolas Hulot, militant écologiste français.