Les violents affrontements entre étudiants, qui se sont produits le mardi 31 mai au niveau du nouveau campus universitaire, continuent de susciter de vives réactions. Dans un communiqué parvenu hier à notre bureau, l'UGEL affirme que ces affrontements ont été provoqués par «des étudiants en état d'ébriété et armé d'armes blanches au niveau des blocs C3 et C4». Les heurts qui ont éclaté en fin de soirée auraient provoqué plusieurs blessés dont l'un d'entre eux a été admis à l'hôpital Hassani Abdelkader. «L'organisation d'une soirée musicale qui a vite tourné au vinaigre est à l'origine de ces incidents», indique l'organisation estudiantine, ajoutant que des dégâts matériels ont été enregistrés au niveau des deux blocs précités. Des étudiants interrogés hier estiment, pour leur part, que les hostilités ont été déclenchées suite aux provocations de résidents proches de l'UGEL qui s'est toujours prononcé contre la mixité au niveau du campus. L'UGEL, qui s'en est pris vertement dans son communiqué aux responsables de la Direction des oeuvres universitaires (DOU), menacent de «recourir à tous les moyens possibles pour instaurer la mixité au campus». Face à ce climat de violence, des étudiants du campus ne cachent plus leur inquiétude face à ce qu'ils appellent «une ambiance de vendetta», craignant de nouveaux incidents en cette fin d'année universitaire.