Des contacts auraient été établis dans le cadre de l'intégration locale supérieure à 50% dans le projet de construction de la première voiture algérienne. Dans une lettre remise à notre rédaction les acquéreurs des 89 et 93 logements LSP Haï Sabah regroupés en association dénommée «El Wifak» menacent d'occuper leurs logements et, ce, sans l'aval du promoteur. Une prise de possession des logements, devait-on lire «programmée pour le jeudi 9 juin 2011». À l'origine de ce mouvement de protestation et toujours selon les termes de cette correspondance, «c'est l'exigence par le promoteur (GEO-PROM/ EDCO) du versement d'un complément de 100.000 DA pour chaque acquéreur, destinés aux travaux de VRD. Des travaux qu'ils estiment avoir déjà réglés et, ce, dès le début de l'opération de réservation des logements et mentionnée noir sur blanc sur les actes notariés en leur possession». En conclusion de leur correspondance, ces souscripteurs portent la pleine et entière responsabilité au promoteur en cas de dérives, dépassements, provocations intimidations ou tout problème pouvant surgir et découlant du comportement du personnel de la société. Il souhaitent, néanmoins, que cette opération se déroule sans incidents, dans le calme et la sérénité et que la sagesse prenne le dessus. Une action sans écho M. Laraiche responsable de la cellule de communication de la société GEO-PROM/ EDCO considère pour sa part que ces revendications sont légitimes. Cependant, il souligne que ce montant exigé aux acquéreurs a été imposé par l'ex-wali qui a confié les travaux de VRD à l'Agence foncière pour un montant de vingt huit millions de DA. Notre société a saisi de ce fait les parties concernées à savoir le wali et la direction de l'Habitat. Une action qui est demeurée sans écho. D'où la source du problème, indique ce responsable. Ce dernier fait part d'achèvement des logements qui seront attribués à leurs propriétaires dès qu'ils auront satisfait à leurs obligations. Des facilitations dans le paiement ayant été accordées par directeur général. Concernant la prise de possession des logements sans l'aval de la société, M.Laraiche s'en remet aux souscripteurs les invitant à faire preuve de sagesse et de pondération. Auquel cas c'est à la justice de trancher.