Nouvellement installés, soit une année à peine, les habitants de la cité des 100 logements sociaux de Ain El Turck nouent déjà avec les problèmes afférents à la gestion des parties communes. Après avoir réglé, tant bien que mal, la question des ordures, avec l'aide de l'APC, ils doivent faire face, à présent, à un problème de taille, à savoir celui des eaux usées qui inondent les caves de certains immeubles. Selon les premières constatations relevées par les locataires, il s'agit d'une défaillance partielle du réseau d'assainissement du lotissement. « A l'heure des grandes canicules, le problème sera difficilement gérable, à moins qu'une intervention urgente ne soit opérée », confiera l'un des locataires. Selon lui, la gestion des parties communes relève de la compétence des services de l'OPGI. A ce propos, il s'interroge pourquoi n'existe-t-il pas de syndic pour leur cité, comme cela est prévu par la réglementation. Revenant sur la question des ordures ménagères, notre interlocuteur dira qu'un comité de quartier a été créé. Depuis son installation, le problème de l'hygiène se pose de moins en moins, grâce au travail de sensibilisation effectué auprès des habitants de la cité. Comme première démarche, dira-t-il, des poubelles sont installées et les horaires de ramassage sont respectés, ce qui constitue, selon lui, un grand pas. Abordant un autre problème, et non des moindres, à savoir celui de la distribution du courrier postal, notre interlocuteur avouera que cette prestation n'est pas accomplie dans leur cité. Est ce une simple négligence ou bien s'agit-il d'un manque d'effectifs ? En tous les cas, les locataires se débrouillent comme ils peuvent pour recevoir leur courrier à leurs anciennes adresses.