Le procès de l'attentat-kamikaze, qui a ciblé, le 25 juillet 2010, la brigade de la Gendarmerie nationale de Beni Aïssi, daïra de Béni Douala, à 15 km au sud du chef-lieu de wilaya, prévu pour jeudi au tribunal criminel près la cour de justice de Tizi Ouzou, a été reporté au 4 juillet prochain. Il devait se dérouler en présence de quatre accusés, dont une femme, poursuivis pour soutien au terrorisme dans le cadre de cette affaire. Deux autres mis en cause et l'émir de l'ex-GSPC à Beni Douala, Moh El Kechkache, devaient être aussi jugés par contumace pour appartenance à un groupe armé et tentative d'assassinat et assassinat à l'aide d'explosifs. Le 25 juillet 2010, à l'aube, le chef-lieu de la commune de Beni Aïssi avait été ébranlé par un attentat. Un véhicule bourré d'explosifs, conduit par un kamikaze, a foncé droit sur la brigade de gendarmerie mitoyenne avec le siège de l'APC. La déflagration de l'engin avait fait un mort, un gardien de la mairie, et 8 blessés parmi les gendarmes. Une semaine plus tard, quatre personnes de la région ont été interpellées par les services de sécurité dans le cadre de l'enquête engagée suite à cet acte terroriste. Rappelons aussi qu'Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué, quelques jours plus tard, cet attentat-suicide qui a été planifié par un groupe terroriste activant sous la coupe de l'émir El Kechkache Ce dernier a été nommé responsable de la phalange du GSPC à Takhoukht après l'élimination, en mai 2010, de l'émir Zakaria Abdelkader et son adjoint, lors d'une opération des forces de sécurité. Il a été aussi condamné plusieurs fois par contumace à la peine capitale par le tribunal criminel près la cour de justice de Tizi Ouzou.