Après une éclipse qui aura duré deux années, le Club de réflexion et d'initiative (CRI) revient sur la scène culturelle avec des conférences, musique, arts plastiques, poésie, histoire et débats autour des sujets qui touchent au vécu du citoyen. Jeudi dernier, la salle de conférences de la wilaya de Souk Ahras a abrité, sous l'égide de ladite association, la célébration de la journée de l'artiste. Une première communication intitulée: «Interaction Art et Littérature» a mis en exergue la complémentarité existante entre différentes formes d'expression artistique. Son auteur, le docteur Djalel Khecheb, dira que l'art est un tout que l'on ne peut fractionner au risque de l'étouffer loin de son milieu naturel. Un film réalisé par Aïssa Djouamaâ, un jeune cinéaste, a été projeté lors de cette rencontre. Le quotidien de quelques artistes en herbe, avec leurs ambitions contrariées par la bureaucratie et les vieux réflexes, la marginalisation dont ils font l'objet, ont composé les ingrédients d'un court-métrage où le réel et le semi-fictif se côtoient dans une symbiose que la formation académique du jeune cinéaste a su mettre en relief. Deux autres universitaires, Djamel Ouarti et Madiha Atik, ont participé avec deux conférences: «L'évolution administrative française durant la 2e moitié du 19e siècle », et «Le rôle de la communication dans la création de l'artiste». A noter que 19 personnalités artistiques locales ont été primées la veille par le bureau de wilaya du RND.