L'anarchie est à son comble du coté supérieur de la cité Emir Abdelkader où un marché informel de fruits et légumes s'installe tous les jours. Il est devenu impossible de circuler en voiture parmi les vendeurs de fruits et légumes qui n'hésitent pas à squatter la chaussée avec leurs charrettes de fortune. Même les vendeurs de viande et d'œufs exposés à l'air libre sont de la partie. Les conditions d'hygiène sont, quant à eux, indescriptibles, surtout en fin d'après-midi où les lieux se transforment en une immense décharge sauvage, laquelle peut rester durant des jours avant que les services de la commune ne viennent pour le ramassage des ordures. Pour les habitants, la situation se banalise, en dépit des plaintes transmises aux services concernés. «Pourquoi ne pas organiser le commerce informel en réservant des carrés loin de la route et des habitations, ce qui évitera beaucoup de désagréments aux habitants», nous dira un riverain.