Oracle, premier éditeur mondial de logiciels d'entreprise, fait un pas de plus dans le marché algérien. L'entreprise américaine a organisé, hier à Alger, une journée technologie (Technology Day) pour discuter des grandes lignes de deux tendances majeures : la progression de la maturité de l'industrie du logiciel et la modification de l'utilisation de la technologie par les entreprises, de la simple automatisation des processus d'affaires à la gestion sophistiquée. Les secteurs d'activité d'Oracle sont classés en deux parties : technologie des solutions au niveau des infrastructures et les solutions applicatives d'entreprise (les fonctions métiers) appelées communément ERP (Entreprise Ressource Planning) tels la gestion des ressources humaines et des finances et les achats et les stocks. Nadji Sid, directeur en chef des ventes à Oracle Moyen-Orient et Afrique, a déclaré : « On a l'habitude de réunir nos partenaires et nos clients en les regroupant lors d'une journée de mise à jour qui traite d'une technologie ou d'une solution applicative. Aujourd'hui, elle est dédiée à la partie technologie qui sera suivie, dans quelques semaines, d'une journée similaire pour la partie applicative. Nous le faisons une fois par an partout dans le monde avec un même contenu des présentations. Le message est commun. » Comment analyse-t-il le marché algérien ? « Il reste unique. Il y a une envie d'aller vers des solutions modernes. L'investissement consenti en Algérie depuis les années 1970 dans le développement des infrastructures et la formation dans le domaine informatique a porté ses fruits. Il existe des compétences et des talents : une richesse sur laquelle il faut compter même s'il faut reconnaître qu'il y a une mise à niveau à faire, car l'Algérie est passée par une période de ralentissement », souligne-t-il. Le potentiel est très important et c'est pour cette raison que Oracle est présent sur ce marché. La société américaine est intéressée par les compagnies et les institutions de grande importance avec comme mission d'identifier puis d'évaluer les besoins, prospecter le terrain et étudier toute proposition susceptible de nouer un partenariat ou arriver au moins à des ententes consolidée. Parmi les secteurs économiques, citons l'énergie (filiales de Sonatrach), les banques et les industries. Le projet de l'e-gouvernance, noyau de la société de l'information et levier du développement des TIC, l'intéresse énormément. Oracle a débuté les investissements en Algérie en 2004. Une équipe de 18 personnes a été recrutée au bureau d'Alger, une manière de s'impliquer dans le marché et d'accompagner ses 9 partenaires.