Quatre thématiques seront au centre des débats des premières assises nationales du commerce, prévues les 25 et 26 juin à Alger, et qui vont permettre d'évaluer le secteur durant les dix dernières années, a indiqué jeudi le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, repris par l'APS. A travers quatre ateliers, les assises traiteront d'abord de la thématique «Organisation et réglementation» de la sphère commerciale, la plus importante des quatre, a-t-il déclaré à la presse en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation. Les infrastructures commerciales, la distribution, les prix, l'informel, les pratiques commerciales et le «e-commerce», sont, entre autres, les dossiers autour desquels seront réunis les cadres de plusieurs ministères, les opérateurs économiques et les associations de consommateurs. La deuxième thématique est liée au commerce extérieur : régulation, protection de l'économie nationale et promotion des exportations hors hydrocarbures. Le contrôle économique et commercial sera au centre d'un troisième atelier alors que la qualification des ressources humaines et le rôle de la communication intra secteur et extra secteur seront l'objet du quatrième atelier. Ces assises, premières du genre en Algérie, viennent couronner les assises régionales tenues ces derniers mois à travers les wilayas du pays. Répondant à une question orale, lors d'une séance plénière au Conseil de la nation, M. Benbada a affirmé par ailleurs que l'approvisionnement du marché se poursuivra normalement durant le prochain mois de Ramadhan. Il a ajouté que les entreprises Proda et ONAB comptent un stock de 10 000 tonnes de viandes rouges et autant de viandes blanches, outre les quantités qui seront importées par les opérateurs privés, ajoutant que le contrôle sur les commerces sera renforcé sur tous les plans. Un contrôle rigoureux sera également imposé sur les produits périssables et sur les abattoirs et les pêcheries, a souligné le ministre. En prévision du Ramadhan, le nombre des agents de contrôle des commerces et de lutte contre la fraude devrait passer de 800 à 1800 agents.