Les habitants de la cité Zaâter (1600 Logements) de Aïn Smara reçoivent l'eau courante deux fois par semaine pendant quatre heures. La consommation des foyers des troisième et quatrième étages des HLM est moindre par rapport aux ménages des paliers inférieurs. Néanmoins, les abonnés sont facturés différemment pour un même immeuble. « Les locataires d'en bas payent entre 400 et 600 DA la périodicité et ceux d'en haut sont surfacturés entre 2000 et 2500 DA », nous confie un habitant qui a porté cette anomalie auprès de la direction régionale de l'Algérienne de eaux (ADE). Sa réclamation, écrite adressée par voie postale recommandée, est restée sans réponse à ce jour. De surcroît, ajoute notre interlocuteur, « l'eau contient des impuretés et beaucoup de calcaire, tandis que le réseau d'adduction comporte des fuites jusqu'au robinet d'arrêt ». Dans la même localité, aux cités H'richa Amar et Wiam El Madani, l'on constate les mêmes problèmes de défection des conduites d'eau et des facturations. Chez les maisons dotées d'un compteur, l'eau « potable » est payée entre 500 et 600 DA par trimestre. Par contre, celles qui sont dépourvues d'appareil de mesure de ce précieux liquide versent à l'ADE une somme forfaitaire de 1500 DA, pour la même périodicité. Les habitants ont sollicité l'APC afin de trouver des solutions aux conduites qui éclatent partout. A chaque fois, la mairie leur répond qu'il faut s'adresser à l'ADE qui les renvoie à l'APC. Cercle vicieux qui grève les bourses des ménages sans la moindre réaction des responsables concernés.