La fin du championnat professionnel à l'Algérienne avance à de grandes enjambées. L'heure des bilans a presque sonné. Celui de l'Entente est, le moins qu'on puisse, dire négatif à tout point de vue. Pour se dédouaner, Serrar le président d'un virtuel conseil d'administration (CA), d'une virtuelle société sportive par actions (SSPA) a, après de longs mois de «silence» et de «méditation» dans un «salon», enfin trouvé les responsables de la déroute. Aux yeux du n° 1 de l'Entente, les «détracteurs» d'un club en otage sont à l'origine de la faillite. Les détracteurs qui osent mettrent le doigt sur les plaies n'ont pas donné des milliards à Chaouchi, Ghazali et Hadj Aïssa, pour ne citer que ceux-là, pour qu'ils soufflent le chaud et le froid sur un club qui leur a donné des noms, une notoriété et un illégitime strapontin chez les Verts. La valse des « coachs » qu'on change comme une chemise, n'incombe pas aux détracteurs qui osent dénoncer ce fait de prince. Ce n'est pas la faute des détracteurs si l'équipe est minée par des clans. Ce ne sont pas les détracteurs qui ont empêché les «dirigeants» d'accompagner le onze à Kaduna. Les détracteurs n'ont rien à voir avec une aussi calamiteuse et catastrophique fin de saison. Les détracteurs n'ont pas recruté le jeune Hebri pour ne rien faire. Mieux encore, les détracteurs qui ne caressent pas dans le sens du poil, ne sont pour rien dans une gestion qui ouvre les vannes pour les uns et ferme le robinet pour d'autres. La rupture du courant entre Serrar et Hamar qui n'est plus un secret pour personne du côté de Aïn El Fouara, n'est pas une invention de détracteurs. Lesquels donnent l'alerte car à l'heure actuelle, certains «ententistes» n'ayant d'ententiste que le nom mettent l'intérêt personnel et celui de certains tireurs de ficelles d'ici et d'ailleurs, avant celui de l'Entente, en danger par la faute de ses faux dirigeants, les seuls et véritables détracteurs de l'Entente qui mérite mieux.