L'Entente de Sétif, désormais SSPA Black Eagles, affiche à l'aube de la saison 2010-2011 des ambitions à la mesure de son statut de club précurseur du professionnalisme en Algérie. L'Entente de Sétif, désormais SSPA Black Eagles, affiche à l'aube de la saison 2010-2011 des ambitions à la mesure de son statut de club précurseur du professionnalisme en Algérie. C'est au début des années 1990, en effet, que le club phare des Hauts-Plateaux, présidé alors par Mohamed Belbey, un industriel sétifien établi à Annaba, tenta de fonctionner selon les canons du professionnalisme en amorçant la mise en place d'une véritable structure administrative et en contractualisant la relation du club avec les joueurs. L'expérience, cependant, ne fit pas long feu. Très décrié à cette époque (un ancien avant-centre de l'ESS des années 1960 évoqua même une "vaste fumisterie"), le professionnalisme prôné par Belbey ne tint pas la route faute d'ancrage juridique, mais ne fut pas qu'un simple feu de paille. Petit à petit, un peu grâce à cette première expérience, tous les présidents qui se sont succédé à la tête du club, qu'il s'agisse de Djamel Madani, de Mustapha Salhi ou de l'actuel "boss", Abdelhakim Serrar, se sont attachés, en effet, à jeter les bases d'un fonctionnement où la gestion empirique, à la petite semaine, avait de moins en moins de place. Plus de deux décennies après, l'Entente, club désormais professionnel, à l'instar des formations devant animer, dès ce week-end, les nouvelles ligues professionnelles 1 et 2, a trouvé dans l'engagement de la Fédération algérienne de football (FAF), dans le cahier des charges du ministère de la Jeunesse et des Sports et dans le décret exécutif n°06-264 du 8 août 2006 relatif aux dispositions applicables au club sportif professionnel, l'environnement idéal pour franchir le pas, cette fois avec détermination et de nouvelles ambition. Artisan depuis déjà plusieurs saisons d'une gestion plus professionnelle du club, Abdelhakim Serrar, aujourd'hui président du conseil d'administration pour 6 années, a pu, grâce au soutien des pouvoirs publics, changer sans encombre de statut officiel, l'Entente étant désormais érigée en Société sportive par actions (SSPA) dénommée "Black Eagles", du nom de ce prestigieux volatile devenu, au fil des saisons, le symbole de l'équipe de Aïn Fouara. Cet objectif atteint, "l'Entente sétifienne", comme se plaisent encore à l'appeler les plus anciens, entend gravir un échelon, se donner une autre dimension au plan sportif. Double vainqueur de la ligue des champions arabe, superchampion nord-africain, finaliste de la coupe de la CAF, champion d'Algérie en 2009 et vice-champion en 2010, détenteur de la coupe d'Algérie, l'Entente de Sétif se trouve, sur un plan purement sportif, sur un "trampoline" qui peut la propulser vers de nouveaux triomphes. Le stade Omar-Hammadi de Bologhine sera-t-il, dès ce week-end lors du match ESS -USM Alger, un terrain propice pour le nouvel envol des Aigles Noirs new look ? APS C'est au début des années 1990, en effet, que le club phare des Hauts-Plateaux, présidé alors par Mohamed Belbey, un industriel sétifien établi à Annaba, tenta de fonctionner selon les canons du professionnalisme en amorçant la mise en place d'une véritable structure administrative et en contractualisant la relation du club avec les joueurs. L'expérience, cependant, ne fit pas long feu. Très décrié à cette époque (un ancien avant-centre de l'ESS des années 1960 évoqua même une "vaste fumisterie"), le professionnalisme prôné par Belbey ne tint pas la route faute d'ancrage juridique, mais ne fut pas qu'un simple feu de paille. Petit à petit, un peu grâce à cette première expérience, tous les présidents qui se sont succédé à la tête du club, qu'il s'agisse de Djamel Madani, de Mustapha Salhi ou de l'actuel "boss", Abdelhakim Serrar, se sont attachés, en effet, à jeter les bases d'un fonctionnement où la gestion empirique, à la petite semaine, avait de moins en moins de place. Plus de deux décennies après, l'Entente, club désormais professionnel, à l'instar des formations devant animer, dès ce week-end, les nouvelles ligues professionnelles 1 et 2, a trouvé dans l'engagement de la Fédération algérienne de football (FAF), dans le cahier des charges du ministère de la Jeunesse et des Sports et dans le décret exécutif n°06-264 du 8 août 2006 relatif aux dispositions applicables au club sportif professionnel, l'environnement idéal pour franchir le pas, cette fois avec détermination et de nouvelles ambition. Artisan depuis déjà plusieurs saisons d'une gestion plus professionnelle du club, Abdelhakim Serrar, aujourd'hui président du conseil d'administration pour 6 années, a pu, grâce au soutien des pouvoirs publics, changer sans encombre de statut officiel, l'Entente étant désormais érigée en Société sportive par actions (SSPA) dénommée "Black Eagles", du nom de ce prestigieux volatile devenu, au fil des saisons, le symbole de l'équipe de Aïn Fouara. Cet objectif atteint, "l'Entente sétifienne", comme se plaisent encore à l'appeler les plus anciens, entend gravir un échelon, se donner une autre dimension au plan sportif. Double vainqueur de la ligue des champions arabe, superchampion nord-africain, finaliste de la coupe de la CAF, champion d'Algérie en 2009 et vice-champion en 2010, détenteur de la coupe d'Algérie, l'Entente de Sétif se trouve, sur un plan purement sportif, sur un "trampoline" qui peut la propulser vers de nouveaux triomphes. Le stade Omar-Hammadi de Bologhine sera-t-il, dès ce week-end lors du match ESS -USM Alger, un terrain propice pour le nouvel envol des Aigles Noirs new look ? APS