Lors de la conférence de presse tenue lundi, Serrar, le président du conseil d'administration de la Société sportive par actions (SSPA/ESS) est non seulement revenu sur les causes de sa démission de la présidence du CSA (club sportif amateur), mais a donné un aperçu sur les principaux axes de la SSPA/ESS. «Je reviens aux commandes du club car je ne pouvais tourner le dos aux innombrables sollicitations des supporters et appels des pouvoirs publics qui n'ont ménagé aucun effort pour aider l'Entente à surmonter les derniers problèmes qui ont failli remettre en cause les efforts consentis ces dernières années», dira en préambule Serrar qui enchaîne à propos de ses nouvelles fonctions au sein du club : «Je prends les commandes de la société qui devra réaliser un parc aquatique. Les 100 millions de dinars octroyés à titre de prêt par les pouvoirs publics seront injectés dans cette opération qui sera suivie par la réhabilitation de l'Hôtel de France devant générer de substantielles recettes. Tout comme le futur centre commercial.» «Avec un tel plan de charge la société, qui doit en outre offrir plus de 460 emplois directs, sera, j'en suis convaincu, d'un grand secours pour la filiale sportive», précise l'intervenant qui estime que la SSPA/ESS n'a pas le droit à l'échec. «Pour pouvoir dégager annuellement à la filiale sportive pas moins de 200 millions de dinars, nous sommes en contacts avancés avec deux ou trois grands opérateurs économiques disposés à injecter de gros capitaux dans la société. Nous réfléchissons par ailleurs avec l'expert Mohamed Yahiaoui sur l'éventualité d'augmenter le prix de l'action qui est maintenant de l'ordre de 500 DA. Comme le stipule le registre du commerce, la société, qui peut intervenir dans des secteurs comme le bâtiment, les travaux publics, l'hydraulique, les services et l'importation, dispose de tous les atouts pour réussir. Concernant le collectif de la saison prochaine, tout dépendra de notre participation à la Champions League africaine.»