Saïd Sadi n'a jamais eu affaire à la police et les faits diffusés par certains titres de la presse nationale, à propos de la prétendue tentative d'enlèvement du leader du RCD, sont totalement erronés et dénués de tout fondement. «Je peux, par contre, confirmer que les quatre personnes très virulentes qui ont porté atteinte à des agents de l'ordre public ont été interpellées, conduites au commissariat de police pour examen de situation puis relâchées aussitôt. Je persiste et signe que le travail de la police a été fait conformément à la réglementation en vigueur», dira le général Abdelghani Hamel, directeur général de la DGSN, lors d'un point de presse animé hier à Sétif en marge de la clôture des portes ouvertes sur la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Par ailleurs, le premier responsable de la police a souligné que les cadres de son secteur seront affectés à travers les quatre coins du pays, tout en leur assurant les conditions de travail, d'astreinte et de logement. «Avant de procéder aux mutations, chaque cas est bien étudié par les services habilités. Les mutations ne se font pas d'une manière improvisée ou anarchique. Le principe de la police de proximité, qui est un axe principal de nos préoccupations visant le renforcement de la sécurité et la professionnalisation de la police, ne veut en aucun cas dire empirisme et affectation des cadres et agents dans leurs localités», a tenu à préciser le général Hamel. Le numéro un de la police a, par ailleurs, reconnu l'absence de lien entre la police et le citoyen. «La décennie noire n'a pas permis de réaliser des attaches, voire un pont entre les citoyens et leur police. Nous n'avons pas vu le citoyen participer. Je ne suis pas satisfait de ce qui a été fait dans ce volet et nous devons nous pencher davantage sur cet aspect très important pour la sécurité des personnes et des biens», n'a cessé de marteler l'intervenant.