La semaine dernière, deux jeunes gens se sont donnés la mort, au centre ville d'Oran, en se précipitant dans le vide. En effet, un jeune étudiant, âgé de 23 ans, et une jeune femme, âgée de 30 ans, se sont suicidés. S'il est admis que le phénomène du suicide n'est pas une spécificité nationale, il est tout de même inquiétant de savoir que sur 700 tentatives, 65 cas de suicide ont été enregistrés au niveau de la wilaya d'Oran depuis le début de l'année. Selon un bilan établi par le service de la médecine légale, 25 suicides se sont produits par ingurgitation de produits chimiques et de détergents. L'acte suicidaire demeure encore tabou. Ce caractère social (tabou et haram) s'applique également pour les tentatives de suicide qui restent cinq fois plus importantes que l'acte lui même. Le recours au suicide, selon le même bilan, à tendance à se répandre parmi la tranche d'âge des 18 et 45 ans avec une accentuation chez les femmes vulnérables qui restent largement touchées par ce fléau. Selon les spécialistes, il se produit un suicide toutes les 12 heures en Algérie.