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Sonelgaz
L'électricité plus chère en 2006
Publié dans El Watan le 25 - 12 - 2005

La facture de consommation de l'énergie électrique sera plus lourde en 2006. « Si le citoyen veut une électricité avec une qualité et une continuité parfaites, cela veut dire un surinvestissement. Si on ne veut pas de coupures, il faut avoir deux lignes. Nous à Sonelgaz allons demander une augmentation des tarifs en 2006.
Il y va de l'équilibre même de l'entreprise », a annoncé Noureddine Bouterfa, PDG de Sonelgaz, invité hier de l'émission « Questions de l'heure », de la Chaîne III de la radio nationale. Cette augmentation sera, selon lui, de 10 à 15 %. « Cela ne dépendra pas de nous. La Commission de régulation d'électricité et du gaz prendra la décision quant à cette hausse », a-t-il indiqué. Il a souligné que les tarifs actuels représentent 65 % du prix de revient. Au cours du premier trimestre 2006, Sonelgaz, qui compte 5,8 millions d'abonnés à l'électricité, lancera un autre emprunt obligataire de 20 à 25 milliards de dinars. Cela ne va pas suffire, puisque le programme d'investissement de 2006 tournera autour de 110 milliards de dinars”, a indiqué le premier responsable de l'entreprise publique. D'après lui, l'ensemble des emprunts obligataires a rapporté à Sonelgaz 55 milliards de dinars. Cela n'a pas empêché le niveau d'endettement d'être assez significatif : presque 100 milliards de dinars. La moitié de cet endettement externe sera, d'après M. Bouterfa, rachetée par les banques publiques. Cette situation est atténuée par le fait que Sonelgaz réinvestit presque l'équivalent de son chiffre d'affaires. Et Sonelgaz est bénéficiaire. A fin 2005, les résultats de l'entreprise seront de l'ordre de “12 à 13 milliards de dinars”, selon M. Bouterfa. Des résultats en baisse par rapport à 2003 : 22 milliards de dinars. Le PDG impute partiellement la chute des bénéfices aux clients qui ne payent pas leurs factures. Selon lui, sur les 25 milliards de dinars de créances, la moitié est imputable aux institutions de l'Etat. « C'est un problème. Mais les institutions remboursent avec le temps. Des villages entiers ont été abandonnés par les citoyens. En dépit de cela, les compteurs ont continué à fonctionner. Il y a des créances à payer auprès des particuliers. Le débat est sur la table :faut-il effacer ces ardoises ou les réclamer ? », s'est-il interrogé. Le PDG de Sonelgaz annonce la fin de la sous-traitance de la relève des compteurs à l'origine de la corruption. Cette partie commerciale sera reprise par l'entreprise en 2007. « Nous avons perdu le contact avec les clients. Nous ne savons pas si le client qui ne paye pas a été véritablement coupé. Nous avons donné un pouvoir de marchandage à ces sous-traitants, a-t-il déclaré. Il a évoqué l'existence de plaintes des clients pour surfacturation. « Alors que nous ne devrions pas en avoir. Puisque la relève est faite », a-t-il observé. Il reconnaît que la véritable qualité de service est dans la distribution. « C'est là dessus que nous devons travailler encore. Il existe des insuffisances sur le plan des effectifs. En 1990, Sonelgaz-distribution employait 14 000 agents pour 120 000 km de réseau. En 2004, elle a 240 000 km de réseau avec 12 000 agents », a-t-il précisé. Il a annoncé l'existence d'un plan de recrutement de 9000 agents sur trois ans. Les services techniques et commerciaux seront séparés en vue d'améliorer la qualité des prestations. M. Bouterfa a reconnu que la séparation, en 1983, des entreprises de la société mère a été une erreur. D'où le regroupement des filiales. Il s'agit, entre autres, de Kahrakib, Inerga et de Kahrif. Ces entreprises vont bénéficier de recapitalisation, de remise à niveau des installations et d'amélioration des instruments de gestion. « Le groupe Sonelgaz a des règles de fonctionnement relatives à l'administration et à la gestion du personnel applicables à l'ensemble des filiales même si elles sont autonomes (...). On va imaginer des partenariats plus musclés. Les postes d'emploi seront maintenus », a-t-il précisé. Selon lui, Sonelgaz fait face à plusieurs défis : effacer les dégâts des années du terrorisme et se restructurer de l'intérieur. « Il existe 200 projets en phase d'exécution dans le secteur du transport d'électricité. On va introduire de nouvelles technologies au niveau de la tension puisqu'on va passer à 400 kV. La dorsale Est-Ouest, une autoroute d'électricité, est en construction. Pour avoir une parfaite maîtrise du réseau, le nouveau centre de conduite national (dispatching) sera opérationnel avant juin 2006 », a-t-il noté. D'après lui, les grands axes de transport d'électricité seront achevés en 2007. « Nous nous libérons des contraintes du transit. Le réseau de transport sera capable d'absorber, quel que soit le lieu d'injection de l'energie, les transits. Ce n'est pas le cas encore. Aujourd'hui, il existe un excédent à l'est du pays de 400 mégawatts. Cet excédent ne peut pas être transféré vers l'Ouest où il y a un manque. Ce n'est pas un problème de production », a-t-il indiqué. Selon lui, les incidents n'étaient pas visibles parce que le pays avait des réserves de l'ordre de 40 % au début des années 1990. « Aujourd'hui, ces réserves tournent autour de 15 % (presque la normalité) et Sonelgaz travaille à flux tendu. Il y a 5 à 7 % d'incidents aléatoires. Pendant une période de 30 à 40 jours, nous pouvons être en déficit d'énergie”, a-t-il précisé. La centrale électrique de Berrouaghia (Médéa) sera opérationnelle en septembre 2006. « On a tout prévu jusqu'à l'été 2009, mais c'est maintenant qu'il faut penser à l'hiver 2009. A cet effet, nous avons un programme pour 1200 mégawatts de centrales électriques à lancer en 2006 », a-t-il souligné. Certains ouvrages seront déclassés mais resteront en réserve. Ne déclarant n'être ni pour ni contre une éventuelle privatisation de Sonelgaz, M. Bouterfa n'a pas exclu l'éventualité d'une ouverture du capital de l'entreprise publique qui emploie plus de 50 000 salariés. « Il est possible qu'il y ait une ouverture du capital, mais c'est au gouvernement d'en décider (...). Mais les conditions techniques ne sont pas réunies pour une telle décision », a-t-il prévenu.

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