Le projet avait démarré sur les chapeaux de roues. Au début des années 90, il a été décidé de créer une société de fabrication de verres optiques à située à El Ma Labiod, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tébessa. Avec un prêt de 200 millions de dinars (500 millions DA selon certaines sources) de la Banque extérieure d'Algérie (BEA), il avait été prévu de mettre en place une grande usine (8000 m2) de fabrication de verres optiques. Il n'en fut rien. La société de verrerie est à l'arrêt depuis 1997, date de finalisation du projet. Devenu patrimoine de la BEA pour des contraintes financières, ce grand potentiel industriel est à l'agonie. La raison de ce flop industriel réside, selon des sources proches du dossier, dans le fait que " les personnes qui se chargeaient de la réalisation du projet ont importé des machines rouillées de la République tchèque ". Nos sources s'interrogent surtout du fait que personne n'a été inquiété dans cette affaire. La BEA, indique-t-on, a fait tout ce qui était en son pouvoir pour trouver un partenaire algérien ou étranger à même de redresser l'usine. En vain. L'usine figure parmi les entreprises publiques privatisables.