Sonelgaz a effectivement envisagé de «céder son parc immobilier aux résidents, mais la procédure n'a pas pu aboutir». Les occupants des logements Sonelgaz ont observé hier un sit-in devant la direction générale du groupe pour revendiquer à nouveau la cession de leurs appartements. Les retraités du groupe maintiennent ainsi la pression pour obtenir le droit d'accéder à la propriété des biens qu'ils occupent. Une précédente démarche avait déjà été entreprise par les résidents qui ont été reçus, le 29 juin, par la DG de Sonelgaz. Une audience avait été alors accordée à l'Association des résidents de la cité Sonelgaz de Ben Aknoun (ARC) qui a officiellement introduit une demande de cession des logements au profit de leurs occupants. Une demande qui n'a pu être satisfaite, les responsables de Sonelgaz ayant expliqué à leurs vis-à-vis que la procédure soumise aux pouvoirs publics a été rejetée en 2008. Contactée hier, la chargée de communication du groupe Sonelgaz, Mme Aït Mekidèche, nous a réaffirmé la position du groupe Sonelgaz qui, nous dit-elle, au même titre que d'autres entreprises à capitaux publics, ne peut effectuer la cession de son parc immobilier au profit des résidents. Sonelgaz a effectivement envisagé, nous dit Mme Aït Mekidèche, de «céder son parc immobilier aux résidents, mais la procédure n'a pas pu aboutir». Elle souligne qu'une résolution a été adoptée le 24 juillet 2008 lors d'une AG de Sonelgaz, mais qu'elle n'a pas été suivie par l'aval de l'Etat. Pour la direction générale de Sonelgaz, «le dossier de cession est clos», mais le groupe «reste toutefois sensible aux préoccupations des personnels retraités occupant des logements de fonction». Il rappelle qu'il a pris «des dispositions, en vigueur depuis le 30 novembre 2010 donnant la possibilité, en faveur des résidents de jouir de l'occupation des logements par le biais de contrats de location qui ne prendront fin que si les bénéficiaires accèdent par tout moyen, soit par location, soit en toute propriété, à un bien à usage d'habitation». Les résidents estiment, par la voix de leurs représentants, qu'ils se trouvent dans une position précaire puisqu'ils risquent «une expulsion à court terme». Les occupants de ces logements, objet de contestation, seraient au nombre de 4000 familles sur le territoire national.