La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a gardé sa place de première entreprise africaine, selon le classement établi par le magazine Jeune Afrique l'Intelligent pour 2006. Cette place, que Sonatrach occupe depuis plusieurs années déjà, est due au chiffre d'affaires réalisé par la compagnie durant l'année 2004, soit près de 32,8 milliards de dollars. Le résultat net de Sonatrach serait de 4,5 milliards de dollars pour 2004, selon ce même classement. Après Sonatrach, 16 compagnies sud-africaines occupent la suite du classement soit de la 2e à la 17e places. Ces compagnies sont présentes dans les secteurs de la chimie, des mines, des télécommunications, des assurances et de l'électricité. Naftal, la filiale de commercialisation des produits pétroliers de Sonatrach, occupe, quant à elle, la 34e position dans ce même classement. Naftal aurait réalisé un chiffre d'affaires de 2,3 milliards de dollars. Le classement de Jeune Afrique a été établi pour les 50 premières entreprises, alors que d'habitude ce sont près de 500 entreprises qui figurent dans le classement. Au niveau mondial, Sonatrach a conforté aussi sa place de 12e compagnie pétrolière dans le monde, selon le classement établi par la revue Petroleum Intelligence Weekly (PIW), appelé communément Top 50. Si au niveau africain, Sonatrach maintient son rôle leader et ne devrait pas connaître de difficultés à se maintenir à la première place pour le prochain classement vu le chiffre d'affaires record qu'elle va réaliser en 2005, dans le classement du PIW, la concurrence est très rude vu la présence des groupes pétroliers géants comme Exxon Mobil, BP, Shell, Total ou Chevron ainsi que les compagnies pétrolières des grands pays producteurs de pétrole, à l'image de l'Arabie Saoudite (ARAMCO), du Venezuela (PDVSA), de l'Iran (NIOC) ou du Mexique (PEMEX).