La compagnie Sonatrach demeure l'un des plus grands leaders de l'industrie pétrolière en Afrique en 2006. Parmi les 50 meilleures sociétés africaines, la Sonatrach a raflé, une nouvelle fois, la première place avec un chiffre d'affaires de 32,8 milliards de dollars en 2004, selon le classement 2006 réalisé par la revue Jeune Afrique l'intelligent. Le chiffre d'affaires, le résultat net et le nombre d'effectifs ont servi de base à la réalisation de ce classement qui a concerné 50 entreprises du continent africain activant dans les différents secteurs, précise ce périodique paraissant à Paris. Sur les 25 entreprises africaines du secteur de l'énergie, Sonatrach vient en tête de classement avec un résultat net de 4,5 milliards de dollars, suivie de la Société nationale des combustibles d'Angola (Sonangol) avec un chiffre d'affaires de 4,5 milliards de dollars et un résultat net de 1,6 milliard de dollars. Vu sa compétence et son savoir-faire dans le domaine de l'industrie pétrolière, la compagnie a été également classée, durant l'année en cours, à la 11e place parmi les 100 grandes entreprises pétrolières internationales. Cela confirme, sans doute, que le groupe a véritablement réussi à se faire une place sur la scène internationale et concurrencer les grosses pointures de l'industrie pétrolière telles que BP, Anadarco et Statoil. Après avoir pénétré le marché américain et récupéré sa place sur le marché britannique, la Sonatrach ambitionne d'investir le marché asiatique, connu par sa forte croissance économique. Le plus encourageant c'est de constater que même les autres filiales sont sur les traces de la Sonatrach. La société Naftal spécialisée dans la distribution et la commercialisation des produits pétroliers, est classée au 34e rang avec un chiffre d'affaires de 2,3 milliards de dollars. Celle-ci a gagné cette année six places par rapport à l'année 2003, indique la revue Jeune Afrique. Elle occupe la troisième place des sociétés pétrolières en Afrique, suivie de près par la Société marocaine de l'industrie du raffinage (Samir, avec un chiffre d'affaires de 0,85 milliard de dollars et un résultat de 57,28 millions de dollars) alors que la Société ivoirienne de raffinage est classée à la 5e position (1,4 milliard de dollars et 66 millions de dollars). Il faut reconnaître que ce résultat est le fruit de la politique d'investissement et de développement de partenariat pour laquelle a opté la société Sonatrach et ses filiales. Grâce à cette politique, les recettes pétrolières de la Sonatrach ne cessent d'augmenter. En 2005, les recettes enregistrées dépassent les 40 milliards de dollars.