Le président de l'Assemblée populaire communale de Berrahal a fait l'objet d'une décision de relève de ses fonctions. Elle lui a été officiellement signifiée samedi par le wali de Annaba. Déjà confronté à un mécontentement généralisé de la population pour sa mauvaise gestion du quotidien des habitants de cette commune, ce président d'APC à majorité relative FLN (5 FLN - 4 Islah), issu des dernières élections de 2002, aurait fait usage d'arme à feu contre un citoyen. Selon différentes sources, ce dernier l'aurait violemment interpellé sur le manque d'intervention des services communaux dans la prise en charge des travaux de voirie et de l'enlèvement d'ordures ménagères. Succinct, le communiqué émis par la wilaya ne fait aucune mention quant au motif à l'origine de cette décision d'éviction. Invités à se réunir à l'effet de nommer un de leurs pairs à la présidence, les 4 élus du parti Islah ont boycotté la réunion, signifiant de fait leur refus de l'élu que l'autorité de tutelle aurait désigné. Une même décision d'éviction a concerné, le 7 décembre, le vice-président chargé de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire de la commune d'El Hadjar. Présenté au juge d'instruction, il a été placé sous mandat de dépôt sur plainte de 3 agents féminins qui auraient été victimes de harcèlement sexuel.