Après avoir sillonné une quinzaine de wilayas, le cirque Amar Il Florilegio a monté, mardi dernier, son chapiteau au Village africain de Ben Aknoun. Il y avait foule, mardi soir, pour la première représentation privée du cirque Amar Il Florilegio. Les enfants accompagnés de leurs parents se sont taillés la part du lion. Chapeau bas pour le staff technique qui a veillé au grain tout au long de la soirée et ce, sous l'œil vigilant de la directrice adjointe, Isabelle Gillier. Digne d'un grand chapiteau, le cirque Amar s'est distingué cette année par plusieurs nouveautés où un véritable lifting a été opéré. Le premier responsable du cirque, Steve Tognia, est un homme perfectionniste qui aime donner le meilleur de lui-même. Comme chez lui, le cirque est une affaire de famille depuis quatre générations, le moindre détail est vérifié. Le public a pu apprécier à sa juste valeur ce cirque d'atmosphère au décor typique du cirque Il Florilegio. En témoignent cet agencement dans l'architecture, cette boiserie rouge et le décor adéquat. Dès le seuil franchi, une mini exposition de costumes anciens de scène est à admirer avec beaucoup d'intérêt. L'âge d'or du cirque se devine en filigrane. Après des allers-retour incessants et des bruits stridents d'enfants contents de découvrir leurs animaux de prédilection, un clown loufoque envahit l'espace qui lui est octroyé, suivi de danseurs masqués enveloppés dans des costumes du Xe siècle. Une danse magistrale est alors entamée sous les applaudissements d'un public connaisseur. Pendant que le bassin se remplit d'eau, un deuxième clown présente un numéro hilarant. Les regards sont alors partagés entre le jet d'eau et les rires des spectateurs. Place ensuite, durant 45 minutes, au spectacle aquatique avec des numéros aussi surprenants les uns que les autres. La piste aux étoiles A titre d'exemple, les présents ont pu apprécier les prouesses de certains acrobates sur une balançoire ou encore des funambules s'aventurant à s'exercer dans un duel d'épées. Les enfants ont découvert une otarie de couleur marron, répondant au moindre geste de son maître. Dans un miroitement de couleurs et de sons, le jet d'eau s'est décliné sous plusieurs tableaux scéniques. Après une pause d'un quart d'heure, temps réparti pour enlever le bassin, le spectacle reprend de plus belle avec une synchronisation sans faille et un enchaînement irréprochable dans les prestations. Les poneys, le cheval, l'hippopotame, les zèbres, les tigres, les serpents sont, entre autres, les animaux que compte la ménagerie du cirque Amar. La magie n'est pas en reste, puisqu'un magicien en a désarçonné plus d'un avec ses personnages vivants qui se transforment en animaux, ou encore en une matière négligeable. Après deux heures de prestations, le spectacle s'est clôturé avec une scénographie de danse et de chant, orchestrée par Steve Togni. Le drapeau algérien était au firmament de cette nuit estivale, façon singulière de dire que toutes les nationalités sont unies par la même frontière, du cœur de l'âme. Il est à noter que le cirque Amar Il Florilegio sera présent 7 jours sur 7. Au mois de juillet, il débutera à 18 h les jours de semaine, alors que durant les week-ends (vendredi et samedi), deux spectacles sont prévus : un à 15h et l'autre à 18h. Le jeudi soir, le spectacle débutera à 20h 30. Pendant le mois de Ramadhan, le cirque commencera une heure ou une heure et demie après le f'tour. Les prix varient entre 600 DA pour la 3e catégorie, 800 DA pour la seconde et 1000 DA pour les 80 loges qui existent dans le chapiteau de 1500 places.