Peu d'engouement est affiché pour Sousse, l'une des villes balnéaires les plus prisées en Tunisie, où les réservations d'hôtel se faisaient des mois à l'avance par les touristes de différentes nationalités, notamment les estivants algériens, qui se comptent désormais sur les doigts d'une main. Pour le ministre tunisien du Tourisme, Mahdi Hawas, il s'agit de la «pire» saison touristique que la Tunisie ait jamais connue, déplorant que «le pays doit se contenter d'un bilan de 50% (de fréquentation) par rapport à l'année précédente» en raison de la crise qu'il traverse actuellement. Pour les associations. La population de Sousse s'était habituée aux familles algériennes qui y venaient pour les vacances et ressent leur absence eu égard aux relations d'amitié qu'elles ont fini par tisser avec les familles tunisiennes.