Après une coupure électrique dans la matinée du dimanche 10 juillet en plusieurs quartiers de Draâ Ben Khedda, le «rétablissement» du courant, dans l'après midi, causera d'énormes dégâts à une multitude d'appareils électroménagers, mis hors d'usage, notamment au quartier des 200 logements et à la cité Fathi. A l'origine de ces incidents, des surtensions excessives, intervenant alternativement et de façon intempestive dans l'après midi et la soirée de cette journée. L'on a enregistré ainsi des téléviseurs, réfrigérateurs, des onduleurs de micros ordinateurs, des chargeurs de micros portables, des alimentations électriques d'appareils. Harcelée d'appels, la permanence Sonelgaz de Draâ Ben Khedda invitait les «clients» à s'enquérir plutôt auprès de la permanence de la direction régionale Sonelgaz de Tizi Ouzou. Cette dernière invitait les gens à débrancher leurs appareils électroménagers en attendant la prise en charge du problème et sa normalisation. Une «normalisation» qui interviendra tard dans la nuit, mais à quel prix ! Devant cette situation, des «victimes» évoquent l'existence de convention entre Sonelgaz et des sociétés d'assurances. Mais pour prétendre à être remboursé dans ces cas de figure, le client doit présenter surtout des factures dûment établies par des techniciens agrées. Or, la plupart des techniciens, quoique se disant «agréés», acceptent d'établir des bons, mais pas de factures. Après de vaines pérégrinations à travers la ville de Tizi Ouzou, des habitants «victimes» de ces dégâts ont fini par trouver un technicien, exerçant de surcroît à la cité Benani de Draâ Ben Khedda, qui a accepté volontiers d'établir des factures pour tout matériel réparé. En tout cas, c'est la première fois, semble-t-il, que ce phénomène a engendré dans la localité des dégâts d'une telle ampleur. Ramdane B., avoue que le moteur de son frigidaire et des lampes d'éclairage dans le couloir de son logement ont éclaté après une très faible tension suivie d'une surtension. Des habitants dans ces quartiers touchés, où, rappelons-le, de nouveaux appareils électroniques de comptage de consommation d'énergie ont été installés dernièrement à la place des anciens compteurs, craignent dès lors de vivre une véritable tourmente en cette veille du mois de ramadhan, avec tous les frais en plus de réparation que ça va leur coûter. Ils soupçonnent derechef la «non fiabilité» des nouveaux compteurs, récemment placés.