A l'ère des nouvelles technologies de l'information, d'Internet et où Algérie télécom le seul opérateur national de téléphonie fixe compte introduire la télévision via Internet et la téléphonie IP, beaucoup de communes et villages ne disposent même pas de lignes téléphoniques fixes, à l'exemple de la commune d'Aghribs, située à quelque 40 km au nord-est de Tizi Ouzou. Hormis le chef-lieu communal qui compte quelques lignes de téléphone fixe, le taux de pénétration de ce moyen de communication dans les villages de la commune est extrêment faible, si ce n'est inexistant. Les citoyens de cette commune de la Kabylie maritime ne savent plus à quel saint se vouer pour voir un jour leur doléance prise en charge. En effet, dans une demande adressée aux services de l'ACTEL d'Azazga en novembre 2008, signée par six villages de la région, à savoir Tamassit, Agraradj, Ath Ouchen, Imekhlaf ainsi que Hendou et Tachrouft, les représentants de ces villages ont réclamé des lignes de téléphonie fixe pour pouvoir prétendre à une connexion ADSL. Jusqu'à ce jour, les services de l'ACTEL d'Azazga n'ont pas daigné répondre à la demande de ces six villages. Pourtant, cela ne nécessite pas un grand budget pour AT afin de doter ces villages de téléphone fixe et surtout d'Internet, cet outil devenu indispensable dans la vie quotidienne des gens. De nombreux quartiers au chef-lieu même de la daïra ne sont pas encore raccordés au réseau du téléphone, alors que les capacités d'Algérie Télécom en matière de raccordement ont été renforcées ces dernières années. Les doléances des citoyens sont restées bloquées depuis longtemps, sans perspective de lancement des travaux de raccordement dans de nombreuses cités, ainsi que dans les villages de la daïra. Les visites officielles dans la localité du ministre en charge de ce secteur n'ont pas permis de relancer les chantiers attendus par la population en matière de télécommunications.