Les localités limitrophes attirent de plus en plus d'animaux errants, en raison du non-respect des heures de passage des camions de collecte des ordures. Comme chaque été et en dépit des mesures prises par les services communaux, les chiens errants font des ravages dans les localités et les communes limitrophes. A Sidi El Bachir, Sidi Chahmi et Haï Essabah, ces canidés font la loi. Les localités limitrophes attirent de plus en plus d'animaux errants, en raison de la prolifération des décharges sauvages et du non-respect des heures de passage des camions de collecte, à l'origine de la présence de déchets ménagers à longueur de journée, représentant un lieu propice pour les chiens. Les habitants de ces localités se plaignent: «Les chiens circulent en toute tranquillité au niveau des cités et sur la route notamment la nuit et durant les première heures de la journée», affirment-ils. D'autres ajouteront: «On est en danger. Ces chiens peuvent être porteurs de virus qu'ils transmettront à l'homme». Décharges sauvages Le nombre des cas de morsures causées par des animaux errants est également en hausse dans les communes de la corniche oranaise en raison de la dégradation des conditions d'hygiène et de la prolifération des décharges sauvages. Au niveau de ces communes, les chiens se promènent à longueur de journée dans les plages. Depuis déjà quelque temps, pour ne pas dire de longues années, le phénomène de l'insalubrité publique n'a jamais été solutionné de façon rationnelle et radicale à Oran. Ainsi et en plus des chiens errants, les Oranais font aussi face à la prolifération de rats, de moustiques et autres bestioles, devenus un danger permanent dont l'apparition ne se limite plus à la seule saison estivale. A Oran, la peste, provoquée essentiellement par les rats, est d'autant plus présente dans l'esprit de ses habitants depuis qu'une épidémie s'était déclarée, il y a sept années de cela. Ainsi, entre les 4 et 18 juin 2003, 10 cas de peste bubonique sont apparus dans la localité de Kehaïlia, commune de Tafraoui. Le village a été mis en quarantaine pour 12 jours pour déplorer le décès du premier cas signalé.