Eléments structurants d'Alger Médina, l'hypermarché et l'aquapark ouvriront leurs portes au public à la prochaine rentrée sociale, selon une source proche du groupe Dahli, promoteur du gigantesque projet immobilier qui s'édifie sur une partie de la baie d'Alger. Ces infrastructures de commerce et de loisirs arrivent à point nommé pour sortir la capitale de la léthargie dont souffrent ses habitants, notamment les jours fériés et les périodes de congé. Ils pourront désormais effectuer leurs emplettes en famille, faire du shopping dans des boutiques de grandes marques, se détendre seuls ou en compagnie de leurs enfants à l'aquapark qui sera ouvert nuit et jour toute l'année, faire du jogging sur une longue piste ouverte à cet effet ou se promener en toute sécurité à proximité de la plage mitoyenne. Les visiteurs motorisés n'auront pas de difficulté à garer leur voiture sur le parking de 2000 places attenant au centre commercial et ceux qui ne le sont pas pourront profiter des services du tramway, dont une station sera implantée à quelques dizaines de mètres du centre commercial. Financés au moyen d'un emprunt obligataire qui a permis de collecter quelque 2,4 milliards de dinars, l'aquapark (en voie d'achèvement) et les deux tours d'appartements haut standing (en phase avancée de construction) donneront un tout autre visage à cette partie centrale de la baie d'Alger déjà bien servie par les infrastructures existantes, à l'instar de l'hôtel Hilton, du bel immeuble d'affaires mitoyen (tour ABC) et, bien entendu, de la foire internationale d'Alger. En tirant Alger vers la modernité, ce nouveau périmètre urbain a toutes les chances de devenir, à terme, le coin le plus attrayant de la capitale. A noter qu'il était également question de mettre à profit les ressources de l'emprunt obligataire pour réaliser, sur la plage attenante, un port de plaisance d'envergure internationale, mais faute d'autorisation administrative, le projet n'a malheureusement pas démarré à ce jour. Selon le délégué des souscripteurs à l'emprunt obligataire, ces derniers ont perçu à deux reprises, à l'échéance prévue, leurs intérêts, ce qui atteste, affirme-t-il, de la viabilité de leurs placements dans le financement de ces projets immobiliers d'Alger Médina.