Une dizaine de praticiens spécialistes viennent d'être affectés par le ministère de la Santé pour combler quelque peu le déficit enregistré par les hôpitaux de la wilaya. Il s'agit, entre autres, de trois psychiatres, d'un cardiologue, d'un pédiatre et de deux chirurgiens. Selon une source proche de la direction de la santé, ces praticiens ont déjà été installés dans leurs structures respectives selon les besoins exprimés par les établissements hospitaliers. Cela devrait donc alléger les souffrances des malades en assurant leur prise en charge dans des conditions normales. Cependant, le problème reste posé pour la réanimation chirurgicale et l'imagerie médicale, en ce sens qu'il n'existe qu'un spécialiste du scanner et trois réanimateurs seulement pour les cinq hôpitaux existants. Ces derniers sont, pour la plupart, concentrés au niveau de l'hôpital central d'Ouled Mohamed, au chef-lieu de wilaya. Il est évident que ce manque chronique réduit, voire paralyse, les activités des autres unités de soins, à l'image de celles de Chettia, Ténès et Sobha. Pratiquement, tous les cas graves qui y sont admis, s'ils ne succombent pas en cours de route, sont systématiquement évacués vers l'hôpital de Chlef pour les raisons citées. Dans ce contexte, l'ouverture du nouvel hôpital de Chlef, en voie d'équipement, est vivement souhaitée par les habitants de la région. Mais le bon fonctionnement de cet établissement de dimension régionale reste aussi tributaire de la présence en nombre suffisant des praticiens spécialistes.