Les équipes médicales de l'établissement hospitalo-universitaire 1er novembre 54 n'ont pas chômé durant ce mois de Ramadhan. En effet l'équipe du service de chirurgie générale de cette structure a effectué durant la première décade de ce mois sacré 600 interventions. Les opérations ont été réalisées au niveau des dix blocs opératoires de ce service. Cette structure de référence implantée au quartier USTO à l'Est d'Oran reçoit également les malades des wilayas de la région Ouest du pays. Le programme spécial qui a été tracé pour cette période pour réaliser le maximum d'interventions, a aussi pour but de rattraper le retard enregistré suite aux différents mouvements de grève qui ont secoué cet hôpital au cours de cette année, apprend-on. Durant le premier semestre de cette année, ce sont plus de 37420 visites qui furent enregistrées alors qu'en terme de chirurgie 7 785 opérations ont été effectuées durant la même période. L'hôpital a ouvert ses portes en 2003 avec trois services seulement et voila que maintenant il compte 49 services. Ayant pour vocation la médecine de pointe et la prise en charge des grandes pathologies, avec l'ouverture en début d'année des urgences médicochirurgicales, l'EHU du 1er Novembre 1954 est devenu fonctionnel à 100%. En matière de consultations, le nombre est passé de 10 000 en 2006 à plus de 100 000 en 2010. Concernant le développement des transplantations l'établissement hospitalier universitaire (EHU) avait programmé pour cette année environ 350 greffes tous types confondus, dont dix greffes hépatiques, 25 greffes rénales contre cinq réalisées en 2010, une greffe de poumon et 300 greffes de moelle contre 100 réalisées en 2010. Le programme de développement de transplantation d'organes auquel aspire l'établissement contribuera à épargner aux malades les coûts de déplacement à l'étranger. Ces opérations vont aussi contribuer à réduire le nombre des transferts vers l'étranger à hauteur de 25%. La transplantation nécessite une grande technicité, des équipements lourds, très sophistiqués et très coûteux, et une équipe médicale multidisciplinaire. Dans ce cadre, des cycles de formation sont prévus au profit de spécialistes et de chirurgiens, notamment le staff médical chargé des greffes hépatiques. Ce dernier va bénéficier d'une formation en France avant de lancer l'expérience au niveau de l'EHU 1er novembre.