Les habitants de Haï Chahid Mahmoud (ex Douar Boudjemaa), n'en peuvent plus du sentiment d'insécurité qui prévaut actuellement dans le village. En ce début de semaine, un citoyen de la même bourgade s'est fait voler son véhicule. Une journée avant cela, une maison a été cambriolée. Et tous les jours c'est le même scénario qui se répète : Vols, rackets, agressions, bagarres, etc. Haï Chahid Mahmoud relève administrativement de la commune de Hassi Bounif. C'est une immense agglomération bien plus peuplée que le chef-lieu de la commune mais qui semble, sur le plan sécuritaire, livrée à elle-même. C'est l'avis, en tous les cas, de tous les citoyens qui y habitent. De superbes bâtisses ont été construites dans ce village mais qui restent, pour la plupart, inoccupées. Cela a fait le bonheur des visiteurs de la nuit qui ne rencontrent plus aucune difficulté pour s'introduire et emporter ce qu'ils veulent. La nuit c'est le « no man's land », des bandes organisées font la loi et les habitants sont obligés de se cloîtrer à l'intérieur de leurs demeures. Les lycéens et les professeurs du nouveau lycée sont souvent tous rackettés par des bandes de délinquants déchaînés. Plus grave, en l'espace de trois mois, cette bourgade a connu deux crimes, l'un élucidé et l'autre non. Cela est valable pour toutes les agglomérations qui, même plus peuplées que les chefs-lieux dont ils dépendent, n'en sont pas pour autant assez sécurisées.