Ce centre d'accueil a besoin de lait, de couches bébé et de vêtements. Relevant de l'Association algérienne enfance et familles d'accueil bénévole (AAEFAB), la pouponnière de Hadjout traverse une situation financière difficile.Les donateurs pour ce centre, qui abrite une vingtaine d'enfants dont l'âge varie de 3 jours à 3 ans, se font rares. Hormis une aide financière d'un montant d'un million de dinars, allouée dernièrement par la wilaya de Tipasa qui n'a pas encore été encaissée, la pouponnière continue à souffrir de cette «sécheresse». Les besoins des bébés de la pouponnière de Hadjout ne peuvent pas attendre, ils vivent dans une situation inquiétante et personne ne se soucie de l'état des stocks des produits. Pourquoi les donateurs se sont-ils montrés avares envers ce centre d'accueil bénévole des bébés ? En plus de l'aide financière, la pouponnière de Hadjout manque de lait pour nourrissons et bébés, de couches bébé, de vêtements, de médicaments, de fruits et légumes, de produits sanitaires et autres. La pouponnière de Hadjout est en difficulté. En dépit de la présence d'une berceuse pour chaque bébé ou enfant, il n'en demeure pas moins qu'elles tentent de calmer leurs douleurs tout en essayant d'offrir de l'affection à chaque pensionnaire de la pouponnière de Hadjout. D'ailleurs, l'encadrement de cette pouponnière n'a pas été payé depuis 2 mois. Les efforts et les sacrifices ne suffisent plus pour maintenir ce refuge des bébés abandonnés. Les mamans se dérobent de leur progéniture après la naissance de ces innocents. La pouponnière demeure le seul refuge pour ces Algériens. Le nombre de demandes d'adoption est estimé à 200. La pouponnière de Hadjout a d'abord besoin d'un simple geste de solidarité pour maintenir le bébé et l'enfant dans un bon état de santé physique et psychologique, dès les premiers jours de leur vie.