Au moment où l'après-El Gueddafi se préparait à Paris, lors d'une réunion internationale tenue hier à l'initiative du président français, Nicolas Sarkozy, et du Premier Ministre britannique, James Cameron, le guide de la révolution déclarait dans un message sonore, diffusé par la télévision satellitaire Arrai, qu'il ne se rendrait pas et s'est dit prêt à une longue bataille même si le pays «brûle». «Même si vous n'entendez pas ma voix, poursuivez la résistance», a aussi déclaré le colonel dans cet enregistrement retransmis à la date anniversaire du coup d'Etat qui l'a porté au pouvoir le 1er septembre 1969. «Nous ne nous rendrons pas. Nous ne sommes pas des femmes et nous allons poursuivre le combat», a lancé Mouammar El Gueddafi, qui reste introuvable, mais est traqué par les rebelles depuis la chute de son QG à Bab Al Azizia à Tripoli, le 23 août. Il s'agit du quatrième message sonore de l'ex-dirigeant libyen depuis l'assaut donné le 20 août par les rebelles à la capitale Tripoli qu'ils contrôlent. Les rebelles libyens ont annoncé une récompense de près de 1,7 million de dollars (2 millions de dinars libyens) pour la tête de Mouammar El Gueddafi, mort ou vif.