Le ministre des Finances, Mourad Medelci, l'a affirmé, jeudi dernier, sur la tribune de l'Assemblée populaire nationale (APN) : « Une entreprise privée devrait bientôt intégrer le marché des obligations dominé jusqu'à présent par de grandes sociétés publiques. » Mourad Medelci n'a donné aucun détail sur le nom de cette entreprise privée, mis à part que « c'est une entreprise algérienne, une grosse entreprise dont les activités marchent bien ». Depuis 2004, plusieurs entreprises publiques, dont Sonelgaz et Air Algérie, ont investi le marché des obligations afin de mobiliser des financements nécessaires à la modernisation et à l'élargissement de leurs activités. Une rumeur, que rien ne confirme, laisse penser que cet entrepreneur privé n'est autre qu'Issaâd Rebrab. Nos tentatives pour confirmer cette information auprès du patron de Cevital sont restées vaines. Tout en se réjouissant de l'intégration du privé dans le marché des obligations, le ministre des Finances a estimé, jeudi dernier, que la Bourse est le reflet de l'économie algérienne. Sa « réanimation » se fera systématiquement, d'après lui, une fois que le secteur privé aura trouvé toute sa place dans l'économie.