En constatant en début d'année les efforts consentis par le jeune président Ghoualmi afin de bâtir une grande équipe compétitive, avec la pléiade de joueurs recrutés, à l'image de Djabelkheir, Bouferma, Tibermacine..., les fans clubistes ainsi que les observateurs de la scène sportive avaient prédit une saison prometteuse pour cette nouvelle équipe. Malheureusement, le bilan de la phase aller est quelque peu en deçà des attentes. Le CSC occupe la 2e place avec 17 points seulement. En faisant appel aux services de trois entraîneurs durant la phase aller, les camarades de Medjoudj n'ont pu enregistrer que 4 victoires, cinq nuls et surtout 6 défaites. Les Hadj Mansour, Haniched et enfin Mehdaoui ont réalisé un bilan mitigé, même si, paradoxalement, Haniched a pu glaner durant les quatre journées où il a pris en charge l'équipe, autant de points que Mehdaoui qui s'est vu confier la barre technique durant huit journées et n'a réussi à obtenir qu'une seule victoire (contre l'ESS), deux nuls et trois défaites, c'est-à-dire un total de sept points. Haniched a pu avoir le même total avec deux victoires, un nul contre la JSK à Tizi Ouzou et une défaite à Bordj Bou Arréridj. Hadj Mansour a eu le plus mauvais parcours puisqu'il n'a pu obtenir avec les mêmes éléments que trois points, décrochés difficilement lors de la première journée face au NAHD. S'ensuivront alors les défaites face à l'USMA à Alger et une autre non digérée contre le CAB au stage Hamlaoui. Autant dire que ce bilan reste assez paradoxal avec la distinction, il faut le rappeler, de l'ex-gardien international Haniched, qui a fait aussi bien que les deux autres entraîneurs cités, si ce n'est mieux, en question de stabilité des résultats. Les résultats modestes réalisés par Mehdaoui, ainsi que la pression de la rue ont poussé Ghoualmi à se passer des services de l'ex-sélectionneur national et faire appel à Tebib qui connaît bien la maison. Même si sur ce point, il faut rappeler que l'effectif a été remanié à 90% et que de l'ancienne équipe de Tebib, il ne reste pratiquement que Fenier et Sedrati. Contacté, Mohamed Tebib révélera qu'il a accepté cette mission délicate pour relever encore une fois un défi, celui du maintien. Il dira : « Le président m'a fait confiance car je connais la maison, même si l'effectif a été complètement remanié, mais les jeunes ont des potentialités qui peuvent apporter un plus au club si elles sont bien exploitées. » Mais Tebib se montrera néanmoins inquiet quant à l'état du terrain, puisqu'il dira à ce sujet : « Les entraînements durant cette phase d'arrêt de la compétition ont été très durs sur la pelouse du stade Hamlaoui, et cela s'est révélé être plus une corvée qu'un travail en bonne et due forme. » Pour cette raison, l'entraîneur avait programmé des séances d'entraînement entre la salle omnisports, de musculation et la petite forêt d'El Barraouia à El Khroub. En ce qui concerne le recrutement durant le mercato, Tebib nous révélera que Meçabih est normalement acquis pour le CSC, ainsi que Boussaïd du MCO, il reste le cas de l'Ivoirien Omar Barou non encore qualifié et dont l'entraîneur clubiste aimerait s'assurer les services.